Du grand n'importe quoi

Mourir, est-ce vraiment la fin de la vie ? Ne continuons-nous pas de vivre à travers les gens, les choses que l’on a laissé derrière nous ? Dans le cœur de la femme que l’on aime, nous vivons encore. Je suis posé sur ma chaise et je ne sais pas quoi faire alors je me mets à taper, taper tout et n’importe quoi

Taper ce qui me vient par la tête et on verra si quelque chose de bien en sortira, quelque chose de bien, quelque chose de mal mais de toute manière quelque chose qui me tient à cœur, c’est mon cœur qui parle c’est ma tête qui dicte.

Même si ça veut rien dire je m’en tape et je continue, je tape je tape jusqu’à ce que je ne comprenne plus rien moi-même à ce que je fais.

Jusqu’à ce que de mon état second quelqu’un me sorte. Je me fiche des fautes je me fiche des autres pensez ce que vous voulez moi ça m’importe peu car ce que je dis n’est pas construit. Important, est-ce la construction des phrases ? Mon texte est déjà parti vers un endroit inconnu qui s’appelle le n’importe quoi rien n’est relié rien n’est connecté tout ce que je dis n’a rien à voir les uns avec les autres et pourtant au moment où je tape pour moi c’est normal c’est mon esprit qui fuse n’importe quel mot que je dis je le tape des phrases incohérentes qui pour vous n’ont pas de sens c’est normal mon sens à moi n’en a pas non plus.

Avec mon casque sur les oreilles et pas de musique j’ai l’air malin mais bon ça me tient chaud ça me réconforte j’installe un bien-être en moi qui me fait me sentir mieux dans ce moment où je tape je préfèrerai peut-être être dans les cieux.

Pas dans les cieux mort, mais dans les cieux en haut où tu vois tout ou plus rien n’a d’importance où tu ne dois et où personne ne te dois quelque chose tu es seul avec toi-même comme moi à cet instant. Mais la réalité du monde te fait redescendre et moi me faire sortir de mon état. J’ai envie de rire à cet instant plus envie de pleurer normal quelque chose de bien pourrait m’arriver.

Quelques minutes plus tard.

Me revoilà dans mon esprit spirituel dans lequel je vis lorsque je ne veux plus rien avoir à faire avec le monde extérieur par pitié que quelqu’un me sorte de là. Voilà encore une fois je me sors de là tout seul plus rien à dire plus rien à penser plus rien à raconter d’incohérent.

Voilà mon état d’esprit en ce moment.

Bien le bonjour chez vous les gens.

PS : je vous avais prévenus dans ma tète c’est un gros bordel.